Reddé, M. and Nuber, H. U. and Jacomet, S. and Schibler, J. and Schucany, C. and Schwarz, P. -A. and Seitz, G. in collaboration with and Ginella, F. and Joly, M. and Plouin, S. and Hüster-Plogmann, H. and Petit, C. and Popovitch, L. and Schlumbaum, A. and Vandorpe, P. and Viroulet, B. and Wick, L. and Wolf, J. -J. and Gissinger, B. and Ollive, V. and Pellissier, J.. (2005) Oedenburg : une agglomération d'époque romaine sur le Rhin Supérieur : fouilles francaises, allemandes et suisses sur les communes de Biesheim et Kunheim (Haut-Rhin). Gallia, Vol. 62. pp. 215-277.
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Official URL: http://edoc.unibas.ch/dok/A5252101
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Abstract
L’établissement gallo-romain d’Oedenburg à Biesheim et Kunheim (Haut-Rhin, France) est fouillé depuis 1998 par une équipe internationale (École pratique des hautes études, Paris ; université de Fribourg-en-Brisgau, Allemagne ; université de Bâle, Suisse). Le site, au bord du Rhin actuel, en face de l’oppidum celtique de Breisach, était, dans l’Antiquité, installé dans un paysage sensiblement différent, traversé alors par différents chenaux du fleuve. Dans l’état actuel des connaissances, les lieux semblent occupés, au début du règne de Tibère, par un camp militaire romain dépendant de la zone de commandement de Vindonissa, au nord du territoire rauraque. Un établissement civil se développe dans le même temps, faisant peut-être suite à une occupation indigène sporadique. Dès le milieu du Ier s. apr. J.-C. sont perceptibles des traces de parcellaire dans le plan d’urbanisme, mais l’agglomération (qu’on identifie de manière hypothétique avec Argentovaria) n’est pas organisée comme un chef-lieu de cité ; on n’y rencontre en effet ni centre public ni trame viaire régulière, mais un complexe religieux composé de plusieurs temples de type indigène. Après le départ des militaires, vers 69-70, l’établissement civil se développe de manière autonome. D’importantes études archéozoologiques et paléobotaniques, favorisées par des conditions de conservation exceptionnelles, mettent en évidence les processus de romanisation et l’introduction de pratiques alimentaires nouvelles. On ignore pour l’instant si le site fut remilitarisé dans la seconde moitié du IIIe s., au moment où le Rhin redevint frontière. Les constructions de l’Antiquité tardive se concentrent alors sur les zones qui échappent aux inondations. C’est seulement sous Valentinien qu’on voit apparaître sur la rive gauche un palais fortifié, qui répond sans doute à la forteresse de Breisach. Le site n’est pas abandonné après les invasions du début du Ve s. Plusieurs églises successives et une nécropole s’installent ensuite sur les ruines de l’ancienne fortification.
Faculties and Departments: | 05 Faculty of Science > Departement Umweltwissenschaften > Ehemalige Einheiten Umweltwissenschaften > Archäobotanik (Jacomet) 04 Faculty of Humanities and Social Sciences > Departement Altertumswissenschaften > Fachbereich Ur- und Frühgeschichte und Provinzialrömische Archäologie > Vindonissa Professur Provinzialrömische Archäologie (Schwarz) |
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UniBasel Contributors: | Schlumbaum, Angela and Jacomet, Stefanie and Schibler, Jörg M. and Hüster Plogmann, Heidemarie and Vandorpe, Patricia and Wick, Lucia and Schwarz, Peter-Andrew and Ginella, Francesca |
Item Type: | Article |
Article Subtype: | Research Article |
Publisher: | CNRS |
ISSN: | 0016-4119 |
Note: | Publication type according to Uni Basel Research Database: Journal article |
Language: | French |
edoc DOI: | |
Last Modified: | 31 Dec 2015 10:48 |
Deposited On: | 22 Mar 2012 14:18 |
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